Ba Lamatènel
Lé primié séans sé pou fè sé zélèv-la aprann prézanté ko yo.
« ki non-w ? Non-mwen sé… » Yo ka kriyé mwen...
- Ki laj ou ni ? Mwen ni x lanné »
-« Es ou ni frè é sè? Mwen ni an ti frè, an gran sè»
Ou sé an tifi oben an tibolonm ?
Mwen sé an tibolonm.
Mwen sé an tifi.
Fè yo palé di tan-an :
Ekzanp: Jodi-a tan-an bel; ni bel botan.
Jodi-a lapli ka tonbé. Tan-an kouvè épi niyaj.
Solèy-la séré dèyè niyaj-la.
Nou pé prézanté sé zélèv-la pliziè bagay adan lékol-la, fè yo konnet lé koulè…
Tablo-a, sé tab-la, sé chez-la…
Ba CP – CE1
Aprann sé zélev-la di bonjou é mandé anlot nouvel-li.
Bien bonjou X sa’w fè, ou bien domi ?
Mwen la, mwen bien, mwen bien domi ; mwen pa bien domi.(Pou koumansé nou ka fè yo ba an sel répons)
Poutji ou pa bien domi ?
Mwen pa bien domi pas i té ka fè cho….
Sèvi kréyol-la pou fè yo li pli bien.
Riwè son [en] ; [an] ; [on] ; [in]
Fè yo wè manniè yo ka di’y an fransé é manniè yo ka di’y an kréyol.
Sèvi tousa ki alantou l lékol-la pou pé fè sé séans-lan. Sèvi tout piébwa ki ni lantoun lékol-la.
Wè Leksik tousa ki ni adan klas-la (Gadé pli ba lis sa ki ni an klas-la)
Ba CE2 –CM1- CM2
Primié lison : ki koté yo ka palé kréyol adan bannzil karayib-la, épi dot koté asou latè.
Dézienm lison asou reg pou li ek matjé
Présentation des voyelles, des consonnes et des semi-consonnes du créoleVoir à cette adresse : www.cours-de-creole.comLire, écrire la langue créole de Jean-Pierre Arsaye (voir lien).kréyol-la.
Son [an]
Son [en]
Son [in]
Son [on]
Son [o]
Son [ò] kon « bot »
Son [g]
Son [j]
Son [k]
Son [dj]
Son [tj]
Son [y] kon « yenyen»
Le « C » N’existe pas tout seul en créole. Il n’apparaît qu’avec la lettre
h pour représenter le son /
chLe « x »n’existe pas. La lettre
x est remplacée par
ks (
taksi) ou par
kzLe « q » n’existe pas.
Remarques :Toutes les consonnes se prononcent comme en français, sauf
dj,
tj,
ng et
h qui n’existent pas dans cette langue.
-- dj se prononce comme dans le mot anglais
job (travail)
-- tj se prononce comme dans le mot anglais
child (enfant)
-- ng se prononce comme dans le mot anglais
thing (chose)
-- h se prononce comme dans le mot anglais
hand (main)
Autres principes graphiques1) L’utilisation de l’apostropheEn créole, l’apostrophe est utilisée :
En créole martiniquais (CM), entre un nom terminé par une voyelle et l’adjectif possessif
w (ton, ta, tes)Remarque : les possessifs créoles
’w ,
ou ,
’y ne distinguent pas le féminin du masculin.
Après un nom terminé par une voyelle, lorsque
ou est adjectif possessif, il se transforme en
’w. Après un nom terminé par une consonne ou une semi-consonne, l’adjectif possessif est
ou. Exemples :
mari’w (nom terminé par une voyelle
i) (
ton mari)
fidji’w (
ta figure ;
ton visage)
manman’w (
ta maman,
ta mère)
Mais on écrira :
madanm-ou (nom terminé par la consonne
m) (
ta femme) (CM).
Bagay-ou (
tes affaires) (car
y est une semi-consonne) (CM).
yich-ou (ton enfant ou tes enfants) (CM)
L’utilisation du trait d’unionLe trait d’union est utilisé dans plusieurs cas :
-- dans certains mots composés. Exemples :
bol-jounou (rotule)
bret-zouti (boîte à outils)
chien-fè (race de chien sans poils)
balé-zo (sorte de balais).
-- entre un nom et son déterminant (articles, adjectifs démonstratifs, possessifs etc.), lequel lui est post-posé (= placé après lui). Exemples :
moun-lan (CM/CG) (la personne)
loto-a (CM)
/ loto-la (CG) (la voiture)
bagay-ou (tes affaires) (CM)
sak-mwen (mon sac) (CM)
liv-li (son livre) (CM)
fanm-tala (CM)/
fanm-lasa (CG) (cette femme).
-- entre des verbes dits sériels (placés en série). Exemples :
kouri-alé (se précipiter)
kouri-vini (venir en courant)
chapé-désann (descendre à toute vitesse)
pété-kouri (partir en courant).
-- entre un nom et
ésa ou
sa, dans une phrase interrogative. Exemples :
Ki boug-ésa ki fè sa a ? (quel est l’homme qui a fait cela ?)
Ki moun-sa ou vwè la ? (qui donc as-tu vu ?).
Remarques :En créole, on ne met pas de trait d’union dans les cas suivants :
-- après un adjectif (exemple :
ki boug tèbè ésa ki fè sa a ? (littéralement : quel est
le bougre
idiot qui a fait cela ?) = quel est l’idiot qui a fait cela ?
-- après un verbe (
di mwen éti ou ka alé = dis-moi ou tu vas)
-- après un mot composé comportant un trait d’union (exemple :
bret-zouti mwen =
ma boîte à outils) ou un blanc graphique (exemple :
pié mango tala = ce manguier).
Le blanc graphiqueCertains mots composés, pour des raisons que nous n’exposerons pas dans le cadre de cet e-book, comportent un blanc graphique, c’est-à-dire un espace séparant les termes qui les constituent. Exemples :
pié zoranj (oranger)
pié mango (manguier).
Pié prin-sitè (prunier de Cythère)
boug a fanm (homme à femmes)
névè d’swè (neuf heures du soir)
twazè d’maten (trois heures du matin)
kout pié (coup de pied)
bat zié (clin d’œil)
tjè koko (intimité)
vié fanm (vieille femme)
Le blanc zéroLe blanc zéro est une absence d’espace au sein de certains mots. Tout comme celle des autres signes graphiques, l’utilisation du blanc zéro est justifiée. Exemples :
tifi (fillette)
viékò (vieillard) (mais
vié fanm s’écrit en deux mots).
Bondié (Dieu)
granmoun (adulte)
timanmay (CM) (enfant)
timoun (CG) (enfant).
Remarques :Viékò,
timanmay,
timoun, etc. s’écrivent en un seul mot, tandis que
vié fanm(vieille femme) ou
ti kay (petite maison) s’écrivent en deux mots. Nous en expliquons la raison dans notre cours
“palé ek matjé kréyol”.Des mots comme
lalin (lune),
lavi (vie),
lari (rue) s’écrivent en un seul bloc et non en deux, comme on le voit trop souvent sur des panneaux publicitaires
Jean-Pierre Arsaye,
Français-créole/créole-français : de la traduction (Éthique.Pratiques. Problèmes. Enjeux), L’Harmattan/gérec-f, 2004
Épi tout sé reg-tala nou pwopozé zélev nou pliziè séans granmè.